"Profession brocanteur"
Origine
du mot antiquaire:
négociant d'antiquités, des objets
dont la valeur tient à leur ancienneté. Pour le législateur,
l'antiquaire garanti tout ce qu'il vend, c'est lui l'expert.
Antiquité
avec majuscule défini
la période commençant avec l'histoire et
finissant
au début de l'ère
chrétienne. Selon sa définition
première, l'Antiquité commence avec
l'écriture (la préhistoire se termine avec la naissance de
l'écriture), les civilisations qui l'ignore, même
contemporaine, sont dite protohistoriques.
Au XXe siècle, le concept de "civilisation" se rapproche de
celui de "culture", l'expression "histoire ancienne" lui est
préférée pour désigner la
vie d'une
civilisation, tandis que le nom "Antiquité" tend
à
être réservé aux civilisations grecque
et romaine.
Le nom "Antiquitée"
voit le jour pendant le siècle des
Lumières, il désigne dans l'absolu la plus
ancienne ville
du monde, elle reste imaginaire. Les antiquaires sont pour cette
époque les amateurs
éclairés, collectionneurs et
découvreurs des
objets de ces périodes.
Etymologie
du mot brocanteur,
un des plus vieux métiers du monde, ou
"récupération, réemploie et troc sont
devises".
Il tient son nom du bas allemand brocko,
morceau, partie de, fragment et donne le mot Brocken: casser et brocco en italien:
morceau. Il devient brocca
en bas latin, bâton fourchu ou perche muni d'un ardillon et donne broc:
perche à crochet (genre de gaffe) utilisée
pour fouiller les greniers, tirer les chiffons, attraper les objets
convoités dans les débarras (le broc suspendu en
fléau à l'entrée de son commerce
signale qu'il y tient boutique, son absence qu'il s'échine).
En passant par le flamand ou l'on trouve le mot broke
pour détail en 1377 dans "Chartres confisquées
aux bonnes villes du Pays de Liège", on lui ajoute le
suffixe anter sous l'influence des marchands, ce
qui donne
brocanter. Le mot néerlandais actuel est seulement
utilisé dans la signification "vendre en détail".
Les dérivés de brocanter dans ces pays sont
brocanteur, brocanterie et brocantage. Les anglophones prendront du
breton le mot trocker
(métier de troc et de brocante) qui donnera brocker.
En France brocanteuse
et brocanteur désigne les revendeuses et revendeurs d'objets
de hasard, d'occasion ou de seconde main qu' ils ne peuvent garantir
que par leurs
écrits, ils exerçaient souvent dans les rues.
Étymologie
du mot métier,
menestier, mistier, mestier, de ministère, du latin
ministerium (fonction de serviteur, service, fonction).
Ce mot rencontre divers utilisations. À la fin du Moyen
Âge, l'expression gens de mestier désigne les
artisans. A la fin du XII ème siècle on le trouve
pour le cadre rigide sur lequel est tendu l'ouvrage d'une dame mais
aussi dans l'expression "femme de mestier" pour la
prostituée. Ce nom appartient principalement au vocabulaire
technique, machine servant à la fabrication des textiles.
Au XIII ème siècle il désigne une
"occupation manuelle ou technique nécessitant du
savoir-faire". A la fin du XIIIème siècle il
s'interprète comme "savoir-faire résultant de
l'expérience, d'une pratique habituelle".
En langue ancienne, ce substantif a aussi le sens de "besoin,
utilité", dans les locutions avoir mestier et il est mestier
("il faut").
Dans l'évolution vers le français moderne il est
celui de "profession que l'on choisit" et "outil complexe
mécanique permettant d'exécuter l'ouvrage",
vulgairement "machine à ....". Chez les forains il
s'apparente à la verdine transformable en stand de commerce
ou d'attraction: le manège est un métier tournant.
Étymologie
du mot curiosité,
nom féminin d'origine armoricaine qui prend sa racine dans Curiosolites, peuple gaulois d'Armorique connu en Grèce, aux Indes puis à Rome. Par métachronisme suite à la romanisation ce mot viendrait du latin " curiositas " dérivé de " curiosus ".
La curiosité se définit par les qualités de ce peuple gaulois, dont l'attention, le désir, la passion du savoir…, qui donne la définition de Trévoux " curiosus, cupidus, studiosus ".
De source Wikipédia : la curiosité est une attitude de disponibilité ou d'intérêt à l'égard d'un sujet ou d'un phénomène donné. Elle peut être un trait de caractère (psychologie), présente en toute occasion, ou se manifester dans des circonstances particulières.
Elle est considérée comme positive par la science, lorsqu'elle aide à l'intelligibilité du monde.
Un dicton français " La curiosité est un vilain défaut " rappelle qu'en société le désir de connaissance qui nourrit la curiosité peut parfois heurter les sensibilités ou les intérêts d'autrui et être ressenti comme gênant ou envahissant en fonction des codes sociaux.
Les cabinets de curiosités en Europe apparaissent à la Renaissance. Lieux où, à la façon des magasins arabes, étaient entreposés des collections d'objets rares ou étranges les plus diverses.
On y trouvait aussi bien des animaux empaillés, des antiquités, des carapaces, des coquillages, des fossiles, des herbiers, des insectes, des médailles, des objets d'histoire naturelle comme des squelettes (parfois d'animaux mythiques).
Le tout parmi des œuvres d'art représentant les réalisations humaines, en plus des trois règnes : le monde animal, végétal et minéral. Les éditions de catalogues qui en faisaient l'inventaire, souvent illustrés, permettaient d'en diffuser le contenu auprès des savants européens.
Ils ont joué un rôle fondamental dans l'essor de la science. Gardiens des traces des croyances populaires, de l'alchimie, de la magie blanche… sur des grimoires, dans des mixtures séchées, esprits et liqueurs ou sur tout autre support.
Le principe du cabinet de curiosités disparaît durant le XIXème siècle, remplacé par des institutions officielles, les musées, les collections privées et les boutiques qui en font le commerce.